Le covid-19 ouvrira-t-il une nouvelle ère de démondialisation, comme certain l’espèrent ? Des données objectives, notamment économiques, incitent à moins d’optimisme. Sauf si les peuples s’en mêlent…
Depuis quelques jours, on entend des voix sages et autorisées s’élever pour dénoncer les excès de la mondialisation, des ministres plaider pour une relocalisation de la production, des économistes rappeler qu’un financement suffisant des hôpitaux et de la recherche fait partie des fondamentaux d’une économie. Des analystes proposent même que cette crise soit l’occasion de repenser les lois de l’économie et enclencher une transition vers une société plus juste et plus durable… Lire la suite
Auteur : symbiosphere
Biologiste et historien de la philosophie belge d’ascendance celte. Né en même temps que la crise pétrolière. Se revendique du courant alterdarwiniste et de la théologie des puissances intermédiaires confuses. Herboriste néopaïen, confesse une croyance à faible intensité en un Dieu unique et croit encore moins en l’Homme, mais bien à la multitudes des interactions et des esprits qui criculent entre la croûte terrestre et la voûte céleste, ainsi qu’aux chants et prières qui les flattent ou les agacent. Libéral pour les pauvres et socialiste pour les riches, juste pour rééquilibrer. Lance en 2016 une réflexion symbiopolitique en vue de renouer des alliances entre les populations humaines, végétales, animales et microbiennes contre la menace des biorobots et l’impérialisme technoreligieux de l’Occident capitaliste.
M.L. : « Tout ce qui précède est vrai sauf ma nationalité, car la Belgique n’existe plus assez pour me nationaliser. »
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Démonstration intéressante à défaut d’être pleinement convaincante. Ce qui me dérange un peu c’est qu’elle nous représente tous comme des imbéciles incapables de nous éloigner des séries Netflix, d’une bagnole dernier modèle ou du junk food des supermarchés. C’est faire fi de l’immense mouvement en faveur d’un autre mode de vie et de consommation qui se développe à grande vitesse dans les pays où le niveau de revenu permet de choisir. Nous resterons bien entendu des consommateurs car peu de monde veut retourner au sytème des chasseurs cueilleurs mais c’est une consommation en rupture avec les schémas de la pseudo-opulence qui nous a été inculquée -avec notre consentement empressé – depuis la période d’après-guerre. Les population des pays pauvres ou le quart-monde des pays riches ont moins le choix. Il y a toutefois une prise de conscience vers un autre type de consommation qui se développe quand même en Amérique latine et, semble-t-il, même en Chine. Cessons de croire que nous ne sommes que des victimes permanentes sur l’autel sacrificiel des méchantes divinités capitalistes. La société civile n’a jamais eu autant de pouvoir.
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Merci pour votre commentaire Yves. Je partage totalement votre enthousiasme pour le vent qui se lève en faveur d’autres modes de vie et de consommation. Je resterai cependant prudent sur la puissance de cet « immense mouvement », pour reprendre vos mots. Il faut bien mesurer la puissance de ceux qui n’en veulent pas. On a ainsi montré qu’un enfant Américain était capable de reconnaître mille logos de marque, mais pas une seule feuille d’arbre. Le système de diffusion numérique est un système de capture qui est capable d’éloigner les gens de leurs proches, de leurs voisins et bien sûr de la nature. Même si je m’y reconnais totalement, le mouvement que vous décrivez est pour l’instant situé dans une très petite « élite » socio-culturelle à l’échelle du monde. Mais oui, croyons-en lui. Et surtout, battons-nous pour cela, car la victoire ne nous sera pas offerte sur un plateau!
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… Je crains hélas que l’auteur de ce blog n’ait raison. J’irai même jusqu’à dire … au doigt mouillé… que les bénéficiaires de l’hyperliberalisme actuel iront très loin, usage de la force compris, pour protéger leurs acquis. Voyons comment se développent les choses… Il est rare que le loup se change en agneau…
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