Trois clés pour penser l’avenir en politique, avec Ezra Klein

Ezra Klein est un bloggeur et journaliste américain de renom. Derrière sa lecture des événements politiques qui secouent les États-Unis en 2025, se découvre une philosophie exigeante, qui nous guide dans le traitement d’un matériau politique hautement radioactif : l’avenir.

Read : 3 insights for thinking about the future on politics with Ezra Klein

Les journalistes ont pour mission de relayer les faits. C’est cette fonction, et la déontologie qui l’accompagne, qui font leur dignité et rendent leur tâche si essentielle. Et c’est parce que cette dignité et cette mission se trouvent menacées que les démocraties vacillent face à un nouveau régime technologique et médiatique de fabrication, de fanatisation et d’instrumentalisation des opinions.

Mais précisément, lorsque l’équilibre vital du système démocratique et médiatique est menacé, le rôle du journaliste devient celui d’un militant. Non pour une cause ou un parti. Mais simplement pour que survive la possibilité même d’un débat fondé sur des faits, et donc que se maintiennent les conditions de l’exercice de la démocratie. Il devient alors un éclaireur sur la voie d’un futur incertain. Et à la recension des faits, s’ajoute l’anticipation de l’avenir, ses risques et ses potentialités. Un exercice délicat. C’est là qu’Ezra Klein entre en scène.

Lire la suite

Avatar de Inconnu

Auteur : symbiosphere

Biologiste et historien de la philosophie belge d’ascendance celte. Né en même temps que la crise pétrolière. Se revendique du courant alterdarwiniste et de la théologie des puissances intermédiaires confuses. Herboriste néopaïen, confesse une croyance à faible intensité en un Dieu unique et croit encore moins en l’Homme, mais bien à la multitudes des interactions et des esprits qui criculent entre la croûte terrestre et la voûte céleste, ainsi qu’aux chants et prières qui les flattent ou les agacent. Libéral pour les pauvres et socialiste pour les riches, juste pour rééquilibrer. Lance en 2016 une réflexion symbiopolitique en vue de renouer des alliances entre les populations humaines, végétales, animales et microbiennes contre la menace des biorobots et l’impérialisme technoreligieux de l’Occident capitaliste. M.L. : « Tout ce qui précède est vrai sauf ma nationalité, car la Belgique n’existe plus assez pour me nationaliser. »

Laisser un commentaire