Convertir la dette en politiques écologiques : un rêve pour 2030 ?

La promesse sucrée de l’annulation des dettes provoque un malaise éthique et conduit à une impasse écologique. Toutefois, l’idée pourrait en inspirer une autre: et si les États remboursaient leurs dettes sous forme de mesures de transformation écologique? Naïf, sans doute. Mais pas illogique.

Ici et là, on entend que la dette n’est pas vraiment un problème. Il suffirait de l’annuler. Je laisse aux économistes les discussions techniques (en notant qu’ils ne semblent pas s’accorder entre eux), pour me centrer ici sur les aspects éthiques et éco-politiques du problème.

Tout d’abord, il y a un malaise éthique. Il me semble que si les dettes publiques pouvaient et devaient être annulées, il faudrait commencer par les pays du Sud. Ceux-ci sont en tout état de cause les plus fondés à revendiquer cette annulation, eux qui paient à l’infini une charge injuste et violente, née de la colonisation et de la prédation économique qui a prospéré sur le corps meurtri des terres et des peuples dominés…

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Auteur : symbiosphere

Biologiste et historien de la philosophie belge d’ascendance celte. Né en même temps que la crise pétrolière. Se revendique du courant alterdarwiniste et de la théologie des puissances intermédiaires confuses. Herboriste néopaïen, confesse une croyance à faible intensité en un Dieu unique et croit encore moins en l’Homme, mais bien à la multitudes des interactions et des esprits qui criculent entre la croûte terrestre et la voûte céleste, ainsi qu’aux chants et prières qui les flattent ou les agacent. Libéral pour les pauvres et socialiste pour les riches, juste pour rééquilibrer. Lance en 2016 une réflexion symbiopolitique en vue de renouer des alliances entre les populations humaines, végétales, animales et microbiennes contre la menace des biorobots et l’impérialisme technoreligieux de l’Occident capitaliste. M.L. : « Tout ce qui précède est vrai sauf ma nationalité, car la Belgique n’existe plus assez pour me nationaliser. »

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