Comment est né « Symbiosphère »

Récemment, un spécialiste bien intentionné a posté sur un réseau la photo d’une belle forêt naturelle mélangée, prise du ciel à l’aide d’un drone. Il l’a accompagnée du commentaire : « Pour moi, une forêt, c’est ça… ». En lisant cette évocation de l’origine de notre blog, vous comprendrez pourquoi, dans la symbiosphère, une forêt ne peut pas être « ça ».

Un souvenir de Max Lower. Octobre 2024.

« En abordant mon master en Biologie et Écologie, il y a une dizaine d’années, j’ai réalisé que les sciences de la vie ne répondraient jamais à ma quête, qui était une quête de réparation et une rébellion, animées par le sentiment du lien perdu avec le monde vivant, que nous détruisons chaque jour un peu plus, jusqu’à poser nos orteils au bord d’un gouffre dont on n’imagine à peine la profondeur remplie de ténèbres…

« À cette époque, j’ai aussi pris conscience que la nature n’était pas une, mais deux choses bien différentes…

« D’une part, elle est la somme des entités et des lois qui rendent compte de l’évolution et du fonctionnement des systèmes vivants, depuis la cellule jusqu’aux océans. Cette somme est totalisable et appréhendable dans des procédures théoriques, mathématiques et statistiques.

« Mais d’autre part, la nature est aussi une profusion de liens multipolaires, nécessaires et englobants, dont on ne peut s’extraire sans dommage…

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Auteur : symbiosphere

Biologiste et historien de la philosophie belge d’ascendance celte. Né en même temps que la crise pétrolière. Se revendique du courant alterdarwiniste et de la théologie des puissances intermédiaires confuses. Herboriste néopaïen, confesse une croyance à faible intensité en un Dieu unique et croit encore moins en l’Homme, mais bien à la multitudes des interactions et des esprits qui criculent entre la croûte terrestre et la voûte céleste, ainsi qu’aux chants et prières qui les flattent ou les agacent. Libéral pour les pauvres et socialiste pour les riches, juste pour rééquilibrer. Lance en 2016 une réflexion symbiopolitique en vue de renouer des alliances entre les populations humaines, végétales, animales et microbiennes contre la menace des biorobots et l’impérialisme technoreligieux de l’Occident capitaliste. M.L. : « Tout ce qui précède est vrai sauf ma nationalité, car la Belgique n’existe plus assez pour me nationaliser. »

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