Le COVID-19 valait bien un carnaval

L’un des premiers chocs de la crise a été pour nous l’annulation de plusieurs carnavals. Ainsi, une « petite » grippe allait avoir raison de nos traditions millénaires ? Après réflexion, nous avons pourtant bien eu un carnaval, et de grande ampleur. Peut-être même une tragédie dionysiaque. Mais quel en sera le dénouement ?

Dans la Grèce ancienne, la tragédie était d’abord une fête religieuse célébrée à l’orée du printemps. Elle était dédiée à Dionysos, un dieu étrange, connu pour être le patron des transes collectives et des breuvages capiteux. À l’instar de nos carnavals, la fête dionysiaque annonce la renaissance de la nature, tout en faisant sentir la fragilité de l’ordre social et du pouvoir en place. Comme pour nous rappeler que la puissance vitale et enivrante de la nature et du végétal n’est pas dénuée de certains risques. Et que la cité ne peut être totalement préservée du monde sauvage. Celui des forêts, des fauves. Et des virus…

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Article à suivre dans le numéro d’avril 2020 de la revue Kairos, dans le cadre du dossier : Le Covid-19 va-t-il tuer… le capitalisme ?

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Auteur : symbiosphere

Biologiste et historien de la philosophie belge d’ascendance celte. Né en même temps que la crise pétrolière. Se revendique du courant alterdarwiniste et de la théologie des puissances intermédiaires confuses. Herboriste néopaïen, confesse une croyance à faible intensité en un Dieu unique et croit encore moins en l’Homme, mais bien à la multitudes des interactions et des esprits qui criculent entre la croûte terrestre et la voûte céleste, ainsi qu’aux chants et prières qui les flattent ou les agacent. Libéral pour les pauvres et socialiste pour les riches, juste pour rééquilibrer. Lance en 2016 une réflexion symbiopolitique en vue de renouer des alliances entre les populations humaines, végétales, animales et microbiennes contre la menace des biorobots et l’impérialisme technoreligieux de l’Occident capitaliste. M.L. : « Tout ce qui précède est vrai sauf ma nationalité, car la Belgique n’existe plus assez pour me nationaliser. »

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