La thèse de l’effondrement suscite souvent des faux débats. Elle pose aussi de vraies questions.L’épidémie du covid-19 nous confronte à ces questions. Malgré l’image médiatique d’une humanité unie pour faire « la guerre contre le virus » ou « sauver la planète », des options radicalement différentes se présentent devant nous.
Parmi les débats qui ont agité nos médias ces derniers mois, il en est un qui mérite un éclairage nouveau sous l’angle de l’épidémie de coronavirus. Il s’agit de l’affrontement entre ceux qui prédisent l’effondrement de la civilisation et ceux qui s’érigent contre cette prédiction, la considérant comme scientifiquement douteuse et moralement défaitiste, voire irresponsable. Un débat qui nous a arraché plus de soupirs que de sourires, en particulier quand il oppose artificiellement des personnes partageant pourtant un constat essentiel : il est nécessaire d’agir de manière urgente et forte… Lire la suite
Cet article a été publié dans une version légèrement différente sur lalibre.be
Auteur : symbiosphere
Biologiste et historien de la philosophie belge d’ascendance celte. Né en même temps que la crise pétrolière. Se revendique du courant alterdarwiniste et de la théologie des puissances intermédiaires confuses. Herboriste néopaïen, confesse une croyance à faible intensité en un Dieu unique et croit encore moins en l’Homme, mais bien à la multitudes des interactions et des esprits qui criculent entre la croûte terrestre et la voûte céleste, ainsi qu’aux chants et prières qui les flattent ou les agacent. Libéral pour les pauvres et socialiste pour les riches, juste pour rééquilibrer. Lance en 2016 une réflexion symbiopolitique en vue de renouer des alliances entre les populations humaines, végétales, animales et microbiennes contre la menace des biorobots et l’impérialisme technoreligieux de l’Occident capitaliste.
M.L. : « Tout ce qui précède est vrai sauf ma nationalité, car la Belgique n’existe plus assez pour me nationaliser. »
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